jeudi 27 juin 2013

Un élève de CM1 humilié par son institutrice


SOURCE SIPA MEDIA

Élève de CM1 à Marolles-en-Brie (Val-de-Marne), le petit garçon, de nature agitée, a été puni pour avoir trop jouer avec le capuchon de son stylo, raconte Le Parisien. Son institutrice, énervée, l'a alors forcé à sortir de la classe, puis à entrer dans une salle voisine pleine d'élèves. Là, elle l'a fait monter sur une chaise, puis lui a ordonné de se mettre un capuchon de stylo dans chaque narine. 
Selon le quotidien, l'institutrice a même photographié l'enfant avec son téléphone portable, affirmant qu'elle allait envoyer le cliché aux parents de l'enfant.
Cette punition n'a pas du tout été apprécié par les parents de l'enfant. "A la sortie de l'école, il s'est effondré en larmes dans les bras de son père", explique Sophie, la mère de Lucas. Elle ajoute également : "J'ai réussi à rencontrer l'institutrice pour tirer cette histoire au clair, et elle a confirmé tout ce que Lucas nous avait raconté ! Pas un seul moment elle n'a dit qu'elle regrettait son geste !"

Des sanctions 

"C'est une conduite parfaitement inadmissible", s'est insurgé Alain Josse, le maire (SE) de Marolles. L'enseignante "porte préjudice à l'enfant et un énorme préjudice à l'Éducation nationale", a poursuivi l'élu.
L'institutrice, auprès de laquelle plusieurs parents se seraient déjà plaints de faits similaires, a été convoquée par le chef d'établissement. La direction académique du Val-de-Marne a été saisie de la question et des sanctions pourraient être prises à son encontre.

samedi 8 juin 2013

Un élève de 17 ans muni d'un fusil arrêté

Un élève de 17 ans muni d'un fusil arrêté dans une école

Edité par  avec 
le 08 juin 2013 à 20h36
Un élève italien de 17 ans a été arrêté par les carabiniers pour avoir arboré samedi matin dans un lycée de Desenzano en Lombardie (nord) un fusil de chasse, ont annoncé les carabiniers cités par les médias italiens. 
Le jeune homme en tenue de camouflage a été très vite appréhendé par les carabiniers de cette petite ville au bord du lac de Garde. Il n'était, à ce moment-là, plus en possession du fusil, qu'il avait caché dans une salle de classe. L'arme a été retrouvée par la suite. Lors de son premier interrogatoire, il a assuré les carabiniers qu'il n'avait pas eu l'intention de blesser ses camarades ou les enseignants, mais seulement de faire un acte démonstratif pour exprimer son désespoir, en se aisant mal à lui-même, selon les médias.
"J'en ai marre du monde, je voulais en finir", aurait confié, selon le site du Corriere della Sera, l'adolescent qui n'était pas connu pour avoir un comportement violent ou perturbé. Il aurait proféré des phrases "contre la guerre", au moment de son interpellation. 
La tenue de l'élève, arrivé en cours en arborant une tenue militaire de camouflage, avait semblé suspecte à une enseignante qui le connaissait. Le bref moment de tension est survenu vers 11H00 locales (09H00 GMT), alors que la plupart des mille élèves étaient sortis des cours et se retrouvaient dans la cour du lycée Bagatta, à l'occasion de la fête de fin d'année. Le fusil était d'abord resté dissimulé, avec une trentaine de munitions, dans un grand coffret où il rangeait normalement une guitare électrique, selon les médias.
"L'amertume demeure"
C'est dans la cour, pendant la pause, que l'adolescent aurait sorti son arme du coffret, la montrant à tous. L'enseignante avait déjà prévenu le directeur, Francesco Mulas. Celui-ci a très vite activé les mesures de sécurité: déclenchement de l'alarme anti-incendie et évacuation immédiate de l'école. Le garçon a tenté de s'éloigner mais a été appréhendé par les carabiniers, accourus sur les lieux, depuis une caserne toute proche.
"Nous avons bien réagi mais l'amertume demeure que de telles choses puissent arriver", a-t-il confié à l'agence italienne ANSA. Le jeune homme, fils d'un couple d'employés vivant dans le quartier du lycée, a été arrêté pour port d'armes illégal dans un établissement scolaire. Les raisons de son attitude ne sont pas claires: simple acte de bravade, intention de se suicider...
"Un garçon tout à fait normal" 
Le garçon de 17 ans était en apparence "un garçon tout à fait normal d'une famille tout à fait normale", a commenté le directeur. Certaines sources citées par les médias affirment qu'il aurait craint de redoubler en raison de mauvais résultats scolaires. Il avait pris le fusil de chasse de son père, dûment enregistré. 
Dans plusieurs pays occidentaux, ces derniers mois ou dernières années, des jeunes armés, en crise ou déséquilibrés, sont entrés dans des lieux publics, et parfois dans des écoles, se suicidant devant les personnes présentes ou tirant sur elles. Parfois, un phénomène d'imitation peut jouer dans ces passages à l'acte.