jeudi 28 février 2013

anomalies génétiques communes dans cinq troubles mentaux


Des anomalies génétiques communes dans cinq troubles mentaux


le 28 février 2013 à 11h08 , mis à jour le 28 février 2013 à 12h36.



SANTÉ

Des anomalies génétiques communes ont été retrouvées dans cinq grands troubles mentaux, selon une étude américaine. Les chercheurs ont découvert que ces cinq troubles avaient en commun des défauts sur deux chromosomes ainsi que sur deux gènes participant à la régulation du calcium dans les cellules du cerveau.
Les troubles autistiques, les troubles du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH), les troubles bipolaires, lesdépressions majeures et la schizophrénie auraient sur le plan génétique un point commun. C'est la conclusion de la plus grande étude jamais réalisée sur ce sujet et publiée ce jeudi dans la revue médicale britannique Lancet. Des chercheurs américains ont étudié le patrimoine génétique de 33.332 patients atteints de l'un de ces cinq troubles et ils ont retrouvés des anomalies génétiques communes.
Le génome des patients a été comparé à celui d'un groupe témoin composé de 27.888 personnes non atteintes de ces troubles. Les chercheurs ont découvert que les cinq troubles avaient en commun des défauts sur les chromosomes 2 et 10 ainsi que sur deux gènes participant à la régulation du calcium dans les cellules du cerveau. L'un des gènes, baptisé CACNA1C, n'avait dans un premier temps été retrouvé que dans les troubles bipolaires et dans la schizophrénie.

Une étude biaisée ?

 
L'étude précise toutefois que les gènes font partie d'un tableau général et ne peuvent à eux seuls expliquer les causes de ces troubles. Les gènes étudiés proviennent de surcroît tous de personnes d'origine européenne, selon les auteurs de l'étude qui estiment que les résultats pourraient être différents avec des personnes originaires d'autres régions.
Ils espèrent également que les résultats de l'étude permettront un meilleur diagnostic des maladies psychiatriques. La classification des troubles mentaux est très délicate car les symptômes peuvent être vagues et contradictoires. D'autres études génomiques ont déjà montré des points communs entre diverses maladies auto-immunes, comme l'arthrite, le psoriasis ou la maladie de Crohn, une maladie inflammatoire chronique de l'intestin.

la dépression multiplie par 4 le risque de récidive fatale d’AVC

Une étude montre que la dépression multiplie par 4 le risque de récidive fatale d’AVC. Dans les services de réadaptation cardiaque, la dépression est déjà dépistée comme un facteur de risque en post-infarctus.



« Pour prévenir les récidives d’accident vasculaire cérébral (AVC), rechercher les signes de dépression est une étape clé », affirme la neurologue américaine Amytis Towfighi. Elle doit présenter en fin de semaine au congrès de l’Académie américaine de neurologie les résultats d’une étude montrant que le risque de récidive fatale d’AVC est multiplié par 4 lorsque le patient est dépressif. Ce qui est fréquent puisque selon les chiffres américains, après un accident vasculaire cérabral, plus d’1 patient sur 3 présente des signes dépressifs. Les repérer et les prendre en charge serait donc positif pour la santé mentale et cardiovasculaire des malades.

Cet effet doublement bénéfique de la prise en charge des signes dépressifs est observé également après un infarctus. « Un patient dépressif suit moins bien son traitement et est moins enclin à modifier ses habitudes de vie, explique le Dr Bruno Pavy, cardiologue et chef du service de réadaptation cardiovasculaire du Centre hospitalier Loire-Vendée-Océan de Machecoul en Loire-Atlantique. Si elle n’est pas dépistée et prise en charge, la dépression affecte donc indirectement le pronostic cardiovasculaire ».

Dans ces structures de réadaptation, qui assurent pour un peu plus d’un patient sur 3 la transition vers le domicile après un accident ou une chirurgie cardiaque, le repérage des signes dépressifs fait partie intégrante du suivi. Entre un quart et la moitié des patients seraient concernés. Mais il n’est pas toujours évident de faire la part des choses entre des signes dépressifs passagers en réaction à l’infarctus et les premiers symptômes d’une dépression caractérisée. C’est lorsqu’ils persistent plusieurs mois après l’infarctus qu’on peut être certain qu’il s’agit d’une dépression.

Première difficultée, se confier aux psychologues
Les équipes tentent donc d’intervenir en amont en proposant aux personnes qui suivent la réadaptation cardiaque de rencontrer le psychologue, ce qui déjà ne va pas de soi. « Nous suivons principalement des hommes d’une cinquantaine, soixantaine d’années, raconte Bénédicte Gregory, psychologue dans le service du Dr Pavy à Machecoul. Ils n’ont pas du tout la culture du psychologue. Confier leur mal-être serait un aveu de faiblesse. Le premier pas est souvent difficile à franchir ».
Eve Hustaix, qui intervient dans l’unité de rééducation cardiaque du Centre hospitalier de Dax dans les Landes, a trouvé une parade pour dédramatiser ce premier contact avec la psychologie : « J’accompagne les patients pendant la marche, qui fait partie du programme de réadaptation physique, raconte cette psychologue. C’est une occasion plus informelle de se parler et souvent les patients reviennent me voir ensuite dans mon bureau. Alors que, spontanément quand on leur parle de rencontrer la psy, ils répondent qu’ils ne sont pas fous ! »
Ces patients qui viennent de faire un infarctus parfois suivi d’une chirurgie lourde ont pourtant souvent des choses à confier aux psychologues. « Une maladie grave, c’est la confrontation avec la mort possible, explique Bénédicte Grégory. La particularité de l’infarctus par rapport au cancer par exemple, c’est la brutalité avec laquelle vous êtes frappé. L’angoisse a posteriori est d’autant plus grande ». « Leur corps les a trahi,  confirme Eve Hustaix. Il y a une perte de confiance telle que certains patients n’arrivent plus à dormir de peur de ne pas se réveiller ».

Repérer les signes
Les troubles du sommeil et de l’appétit sont d’ailleurs le signe qui met la puce à l’oreille des soignants et devrait alerter les proches. Mais les familles ont parfois du mal à déceler que quelque chose ne va pas tant elles sont soulagées de ne pas avoir vu mourir leur proche de l’infarctus. Entre celles qui vont surprotéger et étouffer leur proche par leurs propres angoisses de la récidive et celles qui vont vouloir bien faire en évacuant le plus rapidement possible ce souvenir douloureux pour reprendre le quotidien comme avant, les patients s’autorisent souvent difficilement à dire qu’ils vont mal.
« D’autant plus qu’il s’agit souvent d’hommes de la cinquantaine. Ils ont une charge de famille, des responsabilités professionnelles. Ils ont l’impression de flancher une seconde fois », souligne Bénédicte Grégory. « Pourtant traverser des phases de grande anxiété voire d’angoisse de mort, de repli sur soi et de perte d’envie même pour des activités que l’on appréciait est fréquent après un bouleversement aussi important, complète Eve Hustaix. Le verbaliser peut éviter que cette souffrance psychique s’installe et se transforme en dépression ». Faisant ainsi le lit de la récidive tant redoutée.

lundi 25 février 2013

Cher : une femme enceinte de 6 mois meurt


 le 25 février 2013

Cher : une femme enceinte de 6   mois meurt sur   la route de l'hôpital

FAITS DIVERS

La victime est décédée dans sa voiture alors que son compagnon l'accompagnait à l'hôpital. Le couple avait auparavant contacté le Samu qui lui avait conseillé de se rendre chez leur médecin traitant.
Une jeune femme de 26 ans, enceinte de 6 mois, est décédée lundi matin à Levet, dans le Cher, alors que son compagnon l'a conduisait à l'hôpital, rapporte le Berry républicain. Tout a commencé par des problèmes respiratoires. Le compagnon de la victime a donc appelé le Samu. Au bout du fil, le médecin régulateur conseille au couple de se rendre chez leur médecin traitant.
Mais constatant que l'état de la future maman s'aggravait, son compagnon décide de l'emmener à l'hôpital de Bourges. Malheureusement, la jeune femme est victime d'un malaise durant le trajet. Le jeune homme s'arrête alors devant un cabinet médical à Levet, mais le médecin ne parvient pas à la réanimer, tout comme l'équipe du SMUR, arrivée quelques minutes après sur les lieux.
La jeune femme est finalement décédée d'un arrêt cardiaque dans sa voiture. Le parquet de Bourges a ordonné une autopsie  afin de connaître les raisons exactes de ce décès. Une enquête de gendarmerie a d'ores et déjà été ouverte. "Pour l'instant, je ne vois pas de problème avec la régulation. Il peut y avoir une aggravation brusque de l'état de santé d'une personne. D'autant plus lorsqu'elle est enceinte", indique le directeur par intérim de l'hôpital de Bourges, Philippe Allibert.

vendredi 22 février 2013

mardi 19 février 2013

Une série d'articles sur le forcené norvégien aurait été retrouvée dans la chambre d'Adam Lanza.


Anders Breivik a-t-il été une source d'inspiration pour l'auteur de la fusillade deNewtown, Adam Lanza, qui a abattu en décembre 2012 vingt écoliers et six adultes aux Etats-Unis? Citant des sources policières, la chaîne CBS affirme qu'Adam Lanza voulait surpasser le militant d'extrême droite norvégien qui a, en juillet 2011, tué 77 personnes. Anders Breivik avait fait détoner des bombes à Oslo puis pourchassé et abattu 69 jeunes militants du parti travailliste sur l'île d'Utoya. «Obsédé par Breivik», Adam Lanzaaurait choisi l'école élémentaire de Sandy Hook en connaissance de cause. L'établissement du Connecticut constituait «une cible des plus faciles où serait rassemblé un grand groupe de personnes», explique CBS sans évoquer les indices qui auraient mis les              
                                              enquêteurs sur cette piste.

De son côté, le Los Angeles Timesqui semble avoir parlé aux mêmes sources que CBS, détaille que plusieurs articles sur Breivik auraient été retrouvés dans la chambre de Lanza. Prudent le quotidien précise que cette théorie de l'émulation n'est qu'une des hypothèses étudiées.

Silence total des autorités sur les motivations de Lanza

CBS comme le Los Angeles Times évoquent également l'influence des jeux vidéo. «Des preuves montrent que dans son esprit Lanza imitait des fantasmes de jeux et que ces victimes équivalaient à une sorte de score», écrit CBS. Selon la chaîne, une collection impressionnante de jeux violents valant plusieurs milliers de dollars aurait été découverte au sous-sol des Lanza. Avant de quitter son domicile, Lanza, qui avait exécuté sa mère, aurait détruit le disque dur de son ordinateur. Les enquêteurs travaillent dessus pour récupérer ses données et découvrir notamment avec qui il jouait en réseau.
La police du Connecticut a refusé de confirmer ces révélations de CBS, les qualifiant d'inexactes et de pures spéculations. Néanmoins, elle n'a pas réfuté que ses services aient pu examiner un éventuel lien entre la fusillade de Newtown et les attentats d'Oslo et d'Utoya. Très discrètes sur l'avancée de l'enquête, les autorités n'ont jamais avancé la moindre explication pour expliquer le bain de sang de Lanza. Un rapport, attendu cet été, devrait lever le voile.

vendredi 15 février 2013

Un homme se disant chômeur en fin de droits s'immoler

Un homme se disant chômeur en fin de droits tente de s'immoler

Mis en ligne le 15 février 2013 




Un chômeur en fin de droits âgé d'une quarantaine d'années a été hospitalisé vendredi après avoir tenté de s'immoler par le feu en pleine rue à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, a indiqué la préfecture.
C'est le second drame de ce type en une semaine. Un homme de 49 ans se présentant comme un chômeur en fin de droits a été hospitalisé vendredi après avoir tenté de s'immoler par le feu en pleine rue à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris auprès de la préfecture. Victime de brûlures aux premier et deuxième degrés au niveau des mains, du visage et du torse, il a été transporté à l'hôpital Saint-Louis à Paris, mais ses jours ne sont pas en danger, a précisé la préfecture.
La victime "s'est aspergée de liquide inflammable vendredi vers 10h30, à son domicile, avant de mettre le feu à ses vêtements au pied de son immeuble", situé à proximité d'une école primaire, a raconté la préfecture. Des passants ont appelé les secours, qui sont rapidement intervenus pour éteindre le feu et le prendre en charge, a-t-on précisé. "Il a expliqué son geste par sa situation" de chômeur en fin de droits, "mais cela doit être précisé", a indiqué la préfecture, qui fait également état de "problèmes de nature privée et familiaux".
Un précédent mercredi
Le président François Hollande avait exprimé ce jeudi "une émotion toute particulière" au lendemain de l'immolation par le feu d'un premier chômeur en fin de droits, à Nantes. Le ministre du Travail Michel Sapin avait affirmé de son côté que ce premier cas était "avant tout un drame humain" qui ne devait pas précipiter la renégociation des règles d'indemnisation de l'Assurance chômage qui s'ouvrira "dans quelques mois".

"N'instrumentalisons pas une situation dramatique", avait  dit le ministre à la presse en marge d'un déplacement dans une agence parisienne du 12e arrondissement. Rappelant que les conditions d'indemnisation ne sont pas fixées par Pôle emploi mais par "les partenaires sociaux qui gèrent l'Assurance chômage", il a souhaité "laisser aux partenaires sociaux le temps de discuter une éventuelle réforme de l'assurance chômage". "Dans quelques mois, peut-être en septembre, une nouvelle négociation s'ouvrira", a-t-il ajouté alors que la CGT chômeurs relevait mercredi que ce suicide n'était "que la répercussion des règles mises en place par l'institution qui aujourd'hui n'est plus en phase avec les situations sociales". Faute d'avoir déclaré à Pôle Emploi du travail effectué fin 2012, le chômeur décédé à Nantes s'était vu signifier par l'organisme qu'il devait rembourser les allocations trop perçues et que ces heures travaillées ne lui ouvriraient pas de droits à indemnisation.

Un collégien qui tentait de s'immoler par le feu


Un collégien qui tentait de s'immoler par le feu empêché par des élèves

15 février 2013 

Un adolescent de 16 ans, qui a tenté de s'immoler par le feu vendredi dans un collège de La Rochelle, en a été empêché par d'autres élèves et pris en charge médicalement, bien que ne souffrant pas de brûlures, a-t-on appris vendredi de source policière.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme, élève en classe de 3ème au collège Albert Camus, se serait en partie aspergé d'un liquide inflammable dans un recoin de la cour de récréation, et aurait allumé un briquet.
Ses vêtements ont pris feu au niveau du thorax, mais d'autres élèves sont alors rapidement intervenus, l'un d'entre eux en particulier le poussant vers les toilettes et l'aspergeant d'eau, pour empêcher que le feu ne se propage. Seul son blouson a été partiellement brûlé.
Le collégien, qui "n'a pas de brûlure corporelle", a été pris en charge par les secours et hospitalisé, a-t-on précisé de source policière. Sa mère prévenue est auprès de lui.
Les raisons du geste du collégien n'étaient pas immédiatement connues, même s'il a apparemment dit aux secours avoir été influencé par des faits divers des derniers jours, en référence à des suicides et immolations, a-t-on précisé de source de proche de l'enquête.
Le directeur académique et le procureur de la République de La Rochelle se sont rendus sur place dans la matinée.
Selon le principal du collège de 350 élèves, Christian Macheteau, l'élève en question n'a jamais posé de problèmes, mais "était très réservé, voire un peu replié sur lui-même".
Le directeur académique Guy Stiévenard a indiqué à la presse que deux cellules psychologiques ont été mises en place au collège, l'une par les spécialistes du Samu, l'autre par l'Education nationale, afin que "tous ceux qui ont besoin de s'exprimer puissent le faire avant le départ en vacances" ce vendredi soir.

jeudi 14 février 2013

Bourg-Saint-Maurice (Savoie) un ado de 13 ans s'est pendu

Brimades au collège : un ado de 13 ans s'est pendu

Son geste serait semble-t-il consécutifs aux brimades dont il était l'objet dans le cadre de l'établissement LE 08/02/2013





Un collégien de 13 ans, "en souffrance de par ses camarades de classe", s'est suicidé vendredi par pendaison à son domicile de Bourg-Saint-Maurice (Savoie), a confirmé mardi une source judiciaire, après diffusion de l'information de TV8 Mont-Blanc
Ses parents l'ont retrouvé pendu à l'aide d'une corde dans sa chambre, vendredi en fin d'après-midi et les pompiers n'ont pu le réanimer. On ignore pour l'instant la nature des difficultés relationnelles de cet adolescent, élève en classe de 4ème au collège Saint-Exupéry de Bourg-Saint-Maurice, avec ses camarades.
Il semblerait cependant qu'il soit devenu souffre-douleur d'autres élèves du fait de sa chevelure rousse, si l'on en croît certains medias comme MétroLe titre indique qu'une page Facebook a été créée par d'autres élèves du collège pour lui rendre hommageIl y ont placé une vidéo dans laquelle on entend le jeune garçon chanter son mal-être en rap.
Une enquête a été ouverte par les gendarmes d'Albertville pour déterminer les raisons de ce drame et notamment s'il pouvait être "prévisible".

suicide d'une adolescente de 13 ans


Essonne: suicide d'une adolescente de 13 ans, soupçons de brimades au collège

14 février 2013 à 14:31
Une jeune fille de 13 ans s'est suicidée par pendaison mercredi à son domicile de Vaugrigneuse (Essonne) laissant une lettre dans laquelle elle aurait indiqué avoir subi des brimades de la part de ses camarades de collège, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.
Une cellule psychologique a été mise en place au collège Jean-Monnet de Briis-sous-Forge dans l'ouest du département, où la jeune fille était scolarisée.
Une quarantaine d'élèves, principalement scolarisés dans la classe de la victime, ont demandé à y prendre part.
Décrite comme une adolescente "calme, une très bonne élève, assez timide, réservée" mais ayant "peu d'amis", selon les propos de ses camarades de classe rapportés par la directrice académique adjointe des services de l'éducation nationale de l'Essonne (DAASEN), Catherine Mercier-Benhamou, la jeune fille n'avait pas fait l'objet de signalement particulier auprès de la direction de l'établissement.
"Nous n'avions jamais eu de signalements qui étaient remontés auprès des services départementaux qui pouvaient nous laisser présager un tel drame", a indiqué Mme Mercier-Benhamou, présente au collège en fin de matinée.
"Les élèves disent qu'elle n'avait pas d'amis et qu'il y avait des enfants qui n'étaient pas très gentils, qui pouvaient avoir des mots blessants (...) la parole se libère maintenant mais ce n'est pas quelque chose qui s'était produit récemment", a-t-elle ajouté.
"Dans les moments qui viendront, on en saura plus et on déterminera un peu mieux comment s'est produit cette mésentente avec la classe et quel impact cela a-t-il pu avoir au fil du temps (...) Notre souhait, c'est d'agir pour que cela ne se reproduise pas", a affirmé Mme Mercier-Benhamou.
Une enquête décès a été confiée à la gendarmerie.

mercredi 13 février 2013

La vie est dure la société est difficile !

Un chômeur s'immole à Pôle Emploi

 

Un chômeur s'immole à Pôle Emploi : "tout a été fait" selon Michel Sapin


Un homme de 43 ans est mort en s'immolant par le feu devant une agence de Pôle emploi à Nantes, mercredi 13 février en milieu de journée. Le premier ministre et ancien maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, a exprimé sa "très forte émotion". Venu sur place avec le directeur de Pôle emploi, Jean Bassère, le ministre du travail, Michel Sapin, a estimé que "tout a[vait] été fait" pour empêcher cet acte. "Il y avait ici ce matin tous les services de Pôle emploi et les servicesextérieurs en termes de police et de pompiers pour faire face à un drame dont on connaissait l'intensité : tout a été fait, ce qui s'est passé ici est exemplaire", a-t-il jugé. Les règles [d'indemnisation] ont été appliquées avec l'humanité qui convient, avec les explications nécessaires, mais il y a parfois des moments où on est dans une telle situation qu'on ne comprend plus les explications."
L'homme, un chômeur en fin de droits d'indemnisation, avait prévenu lundi plusieurs médias locaux de son intention de passer à l'acte dans la semaine devant son agence de Nantes-Est, pour protester contre le rejet de son dossier alors qu'il estimait avoir travaillé suffisamment d'heures. Le quotidien local Presse Océan a publié sur son site deux courriels envoyés mardi par cet homme :
Mardi 12 février, 10 h 12 : "Aujourd'hui, c'est le grand jour pour moi car je vais me brûler à Pôle emploi. J'ai travaillé 720 h et la loi, c'est 610 h. Et Pôle emploi a refusé mon dossier."
Mardi 12 février, 12 h 55 : "Je suis allé à Pôle emploi avec 5 litres d'essence pour me brûler, mais c'est fermé le 12/02/2013 ; alors ça sera demain le 13 ou le 14, car ce serait vraiment préférable au sein de Pôle emploi merci."
"IL EST ARRIVÉ, DÉJÀ EN FLAMMES"
Un policier, cité par le quotidien local, affirme que "[mercredi à 8 heures] nous avons essayé de joindre cet homme, mais il ne répondait pas." Il explique ensuite qu'"une surveillance a été mise en place aujourd'hui, à proximité de l'agence Pôle emploi. Mais cet homme est arrivé par une rue adjacente. Il était déjà en flammes. Et hors de la vue des policiers."

Jointe par Le Monde, la direction de Pôle emploi à Paris a confirmé ce suicide et le fait que l'homme était bien venu lundi à son agence pour se faire expliquer pourquoi il n'avait pas acquis suffisamment de droits à l'indemnisation. La conseillère lui aurait alors remis un dossier pour souscrire à l'allocation spécifique de solidarité (ASS).

Le lendemain, il a appelé l'agence pour menacer de se suicider. Dans un communiqué, Pôle emploi affirme que ses équipes "l'ont immédiatement recontacté pour rechercher avec lui les solutions possibles". "Dans le même temps, Pôle emploi a alerté les pompiers et les forces de l'ordre", ajoute l'administration.
En août, un chômeur âgé de 51 ans s'était immolé par le feu devant son conseilleren emploi dans la banlieue parisienne. Il avait également succombé à ses blessures.
Pour la CFDT, "ce drame vient rappeler brutalement la terrible réalité quotidienne du chômage". "Les demandeurs d'emploi ne sont pas des statistiques. Derrière chaque demandeur d'emploi, il y a une personne, un parcours, un foyer, rappelle le syndicat dans un communiqué. L'événement tragique de ce mercredi nous rappelle que l'emploi doit être la priorité pour tous. Il doit être accessible y compris aux personnes en chômage de longue durée. Et l'accompagnement des demandeurs d'emploi en fin de droits est une nécessité aujourd'hui plus que jamais."

lundi 11 février 2013

Haute-Savoie: Un homme de 23 ans souffrant de troubles psychotiques a été arrêté


           Haute-Savoie: un homme armé arrêté

                          AFP Publié 

Un homme de 23 ans souffrant de troubles psychotiques a été arrêté en pleine rue jeudi à Annemasse (Haute-Savoie) armé d'un pistolet semi-automatique chargé, après avoir menacé sa mère avec un couteau, a-t-on appris aujourd'hui auprès de la police. "Sa mère voulait le faire hospitaliser, il l'a menacée avec un poignard recourbé avant de prendre la fuite dans la rue" hier matin, a précisé le commissaire d'Annemasse, Philippe Guffon, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Sa mère ayant donné l'alerte, l'homme - déjà connu pour usage de stupéfiants et port d'arme blanche et pour être un gros consommateur de cannabis - a été interpellé ensuite dans la rue d'Annemasse en possession d'un 22 long rifle chargé, un pistolet semi-automatique. Il portait également sur lui une boîte de munitions de 80 cartouches, a ajouté le commissaire.  Lors de son arrestation, le jeune homme s'est violemment débattu, blessant trois policiers en leur assénant des coups à la tête. Ces derniers, choqués, n'ont toutefois pas reçus d'ITT.

Devant son état de grande confusion, le jeune homme a été admis dans un établissement spécialisé pour les soins psychiatriques, et une enquête judiciaire a été ouverte, a-t-on ajouté de source policière. Psychotique-schizophrène, selon la même source, il a déjà été soigné auparavant, mais ne prenait plus ses médicaments.

Obsèques privées du tueur Adam Lanza


                  Obsèques privées du tueur de Newton

 Publié  

Adam Lanza, le jeune homme qui a tué 26 personnes dont 20 enfants dans une école élémentaire de Newtown (dans le Connecticut) le 14 décembre, a été inhumé au cours d'une cérémonie privée, indique un porte-parole de la famille de son père,aujourd'hui.
Le lieu des obsèques n'a pas été précisé.

Le corps du jeune homme de 20 ans qui s'était donné la mort après le massacre, a été restitué à son père le 27 décembre par les services du médecin-légiste de l'Etat.
Adam Lanza avait abattu sa mère Nancy dans leur maison le 14 décembre avant de se rendre à l'école élémentaire Sandy Hook située à huit kilomètres de chez lui, muni de plusieurs armes de poing et d'un fusil semi-automatique.

La police n'a pour l'instant pas réussi à expliquer le geste du jeune homme et, selon un porte-parole de la police du Connecticut, plusieurs mois pourraient être nécessaires avant la publication d'un rapport final sur l'incident.

La tuerie a relancé aux Etats-Unis le débat sur le contrôle de la vente des armes à feu. Barack Obama a qualifié le 14 décembre de jour le plus noir de sa présidence et a promis de peser de tout son poids pour soutenir de nouvelles mesures visant à mieux contrôler la circulation des armes à feu. 


samedi 9 février 2013

Un garçon de huit ans retrouvé pendu


Un garçon de huit ans retrouvé pendu à son domicile en Côte-d'Or

jour le 09 février 2013Un enfant de huit ans a été retrouvé pendu samedi à la rambarde de l'escalier de la maison familiale, en Côte-d'Or. Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie.
C'est le quotidien régional Le Bien Public qui a rapporté l'information, rapidement confirmée par le parquet de Dijon. Un jeune garçon a été retrouvé pendu samedi à la rambarde de l'escalier de son domicile en Côte-dOr.

C'est sa mère qui, inquiète de ne plus entendre son fils, aurait découvert son corps. Le jeune garçon n'a pu être réanimé. "Les liens étaient défaits lorsque les secours sont arrivés" dans cette maison de la localité de Saint-Bernard, a précisé le parquet. La mère a expliqué les avoir dénoués pour tenter de secourir son fils. 

Une autopsie devait être pratiquée, "pour s'assurer que la pendaison est bien la cause du décès", a précisé le parquet de Dijon, qui a ouvert une enquête, confiée à la gendarmerie.