mardi 22 janvier 2013

Mon n' ARBRE


AYEZ L'OBLIGEANCE 
        de me parler 
AVEC  DOUCEUR
sans élever le TON
et sans me contrarier  
en aucune manière...

...chez les gens de mon âge,
le bruit et la contradiction
provoquent des hausses
brusques de tension... et
je deviens rapidement

TRÈS DÉSAGRÉABLE 

mardi 15 janvier 2013

MARSEILLE Son patient avait commis un meurtre


Son patient avait commis un meurtre : procès inédit d'une psychiatre 

mardi 13 novembre 2012 

Danièle Canarelli, psychiatre, est jugée à partir de ce mardi à Marseille. La Provence

Le procès d'une psychiatre, jugée pour homicide involontaire pour avoir fait preuve de négligences dans le suivi d'un patient meurtrier d'un octogénaire, s'est ouvert mardi en début d'après-midi devant le tribunal correctionnel de Marseille, une première en France.
Journée sombre pour la psychiatrie
Devant le palais de justice, plus d'une centaine de soignants psychiatriques originaires de toute la région étaient venus soutenir Danièle Canarelli. Sur des pancartes, on pouvait lire «Ce procès est mon procès» ou encore «Journée sombre pour la psychiatrie».
La comparution de ce médecin de 57 ans marque l'aboutissement d'une plainte déposée en 2007 par le fils de la victime, Michel Trabuc.
Sortie à l'essai
Le 9 mars 2004 à Gap, Joël Gaillard avait assassiné à coups de hachette Germain Trabuc, le compagnon de sa grand-mère âgée de 83 ans, qu'il soupçonnait, dans son délire, de vouloir détourner l'héritage.
Vingt jours plus tôt, il s'était enfui de l'hôpital Edouard-Toulouse, à l'occasion d'une consultation avec le docteur Canarelli, qui envisageait de mettre un terme à une sortie à l'essai pour le ré-hospitaliser.
Fautes multiples et caractérisées
Ce malade, atteint d'une psychose schizophrénique à forme «paranoïde», avait été interné en 2000 dans l'établissement après une série d'actes de violence, dont une tentative d'assassinat. Il avait été jugé irresponsable pénalement.
Dans son ordonnance, la juge d'instruction Annaïck Le Goff a pointé «des fautes multiples et caractérisées» de la psychiatre, ayant «contribué au passage à l'acte violent de Joël Gaillard».
Traitement et précaution
Selon un expert judiciaire, Danièle Canarelli s'est obstinée «dans ses certificats successifs, à noter l'absence de toute pathologie mentale», contrairement au diagnostic «posé par ses collègues psychiatres».
Ce qui l'a «conduite à ne pas soumettre son malade à un traitement approprié» et à lui accorder fin 2003 une sortie de longue durée. Jusqu'à cette fameuse fugue du 19 février 2004 lors d'un entretien à l'hôpital.
La magistrate reproche à la prévenue de ne pas avoir pris de «mesure particulière de précaution», et ensuite d'avoir alerté les autorités tardivement.
Comité de défense
Un comité de défense a été mis en place au sein de l'hôpital, où Danièle Canarelli travaille depuis 1980. Mardi, des infirmières présentes au tribunal s'inquiétaient de l'issue de procès. «Si elle est amenée à trinquer, la prise en charge des patients va complètement changer», soulignaient-elles.
Dans un rapport publié lundi, l'Académie de médecine avait souligné la difficulté d'évaluer la «dangerosité criminologique», s'inquiétant de«l'utopie du risque zéro».

les maladies mentales (Schizophrénie)

                          http://francais.world-schizophrenia.org/disorders/index.html

Schizophrénie
De toutes les maladies mentales graves, la schizophrénie est la plus persistante et invalidante. Elle s’en prend le plus souvent à des jeunes de 16 à 30 ans, au moment où ils commencent à prendre conscience de leur potentiel. Elle affecte environ une personne sur 100, à l’échelle mondiale (soit un pour cent de la population), et touche les hommes et les femmes en nombre à peu près égal. Elle est traitable, dans beaucoup de cas, mais il n’existe pas encore de remède définitif.
L’esprit contrôle des fonctions fondamentales : la pensée, les sentiments (émotions), la perception (les cinq sens) et le comportement. Ces fonctions opèrent normalement en harmonie et nous permettent :
  • de faire la différence entre l’imaginaire et le réel
  • de maîtriser l’anxiété pour la garder à des niveaux raisonnables
  • d’avoir des réactions affectives appropriées
  • de comprendre ce qui nous arrive
  • d’avoir une idée stable de qui nous sommes
  • de créer et poursuivre des rapports interpersonnels
En cas de schizophrénie, l’interaction entre ces diverses fonctions mentales est perturbée de plusieurs façons différentes. Le mot schizophrénie ne veut pas dire « dédoublement de la personnalité », mais plutôt une rupture de l’équilibre normal entre les fonctions mentales.

Les causes

Nous ne savons toujours pas ce qui cause cette maladie. Les chercheurs sont généralement d’accord pour dire que la schizophrénie est le résultat d’un ensemble de troubles plutôt qu’une simple maladie. Pour cette raison, il se pourrait qu’elle ait plusieurs causes. Les chercheurs croient généralement que des anomalies du cerveau — de nature chimique ou structurelle, ou les deux — jouent un rôle. La recherche génétique indique aussi que, bien qu'on ne puisse lier la schizophrénie à un gène particulier, une combinaison de gènes pourrait être responsable d'une vulnérabilité biologique susceptible d'être déclenchée par certains événements vécus.

Les symptômes

Ses symptômes varient considérablement. Les plus courants sont :
Le délire: des convictions fausses, mais fortement ancrées, que le patient perçoit comme absolument réelles. Elles peuvent faire que l’individu a une perception très exagérée de son importance, de son pouvoir, de ses connaissances, de ses capacités ou de son identité. Certaines personnes peuvent se sentir persécutées (paranoïa) et être faussement convaincues qu’elles sont menacées, harcelées, trompées, espionnées ou qu’on conspire contre elles. D’autres croient que les événements du monde extérieur se rapportent directement à eux (idées de référence). Ils croient, par exemple, que les autres font certaines choses à cause d’eux ou que la télévision ou la radio fait directement référence à eux, souvent de façon négative.
Les hallucinations: le fait de voir, d’entendre, de ressentir, de toucher, de sentir ou de goûter des choses qui ne sont pas présentes. Les hallucinations sont liées aux cinq sens. L’hallucination la plus courante, chez les gens atteints de schizophrénie, est le fait d’entendre des voix.
Les illusions : perturbations de la perception, moins intenses que celles accompagnant les hallucinations. Le malade traverse des périodes de sensibilité sensorielle accrue, pendant lesquelles les sons semblent plus forts ou plus aigus qu'à l'habitude et les couleurs semblent plus vives; ou encore, des périodes de mutisme, où les stimulations sensorielles semblent fermées. D’autres hallucinations peuvent consister à voir des objets plus près ou plus loin qu’ils ne le sont, ou sa propre voix et ses pensées comme étant différentes ou menaçantes.
Les perturbations de la logique de la pensée: Ceux qui en font l’expérience s’y réfèrent souvent comme la pensée embrouillée : incapacité de se concentrer, de lier les idées logiquement entre elles ou de penser clairement. Les processus mentaux peuvent s’accélérer (pensées galopantes) ou ralentir, ou encore, ils peuvent sembler bloqués et donner à la personne l'impression d'un esprit complètement vide. Ces troubles de la pensée sont parfois comparés à un filtre cassé qui accorde à tout ce qui passe par l’esprit la même importance, par exemple, le fait de donner la même importance à des numéros de plaque d’immatriculation et aux questions posées par son professeur.
Les perturbations affectives et comportementales: Le malade peut ressentir des changements d’humeur soudains et inexplicables : une tristesse profonde, une grande joie, de l’enthousiasme, une humeur déprimée ou de la colère, apparaissant sans raison et sans avertissement. La perte de sentiments peut être aussi troublante. Les symptômes qui privent une personne de son éventail normal d’émotions sont souvent décrits comme « négatifs ». Le malade semble moins capable de ressentir quoi que ce soit, y compris la douleur ou la joie. Parfois, cette perte de sentiments atteint même le « sens de soi ». La personne perd le sens de la réalité quant à sa propre identité, à l’endroit où elle est ou à ses propres extrémités corporelles. Plus que tous les autres symptômes décrits ci-dessus, ce sont les changements de comportement qui signalent aux autres la présence possible de la maladie.
Le premier signe de perturbation est souvent le retrait de la vie sociale, à mesure que l’individu trouve qu'il lui est de plus en plus difficile d'avoir des rapports interpersonnels. Cela se manifeste souvent par un manque d’intérêt pour son hygiène personnelle et son apparence. La perte d’énergie, d’intérêt et de motivation ou une baisse du niveau d'activité, de mouvement ou de paroles devraient alerter les amis et la famille que quelque chose ne va pas. Ceux-ci peuvent aussi pressentir l’approche d’un épisode de schizophrénie quand le comportement de l’individu devient inhabituel ou que ses réactions sont nettement disproportionnées (larmes ou rires excessifs ne convenant pas aux circonstances, le fait de se parler à soi-même de manière régulière).

Traitement de la schizophrénie

Les études menées ces dernières années indiquent qu'après 10 ans, 25 % des personnes atteintes de schizophrénie connaissent une rémission complète. Un autre 25 % comprend celles qui peuvent fonctionner avec un minimum de soutien. Pour continuer de fonctionner, un autre 25 % des malades doivent recevoir le soutien de leur famille et de groupes d’entraide. Parmi ceux qu’il reste, 15 % ne répondent pas au traitement et 10 % meurent prématurément, le plus souvent par suicide.
Le traitement connaît aujourd’hui plus de succès qu’autrefois, grâce à de meilleurs médicaments contre la schizophrénie et à de meilleures pratiques en matière de prescription (une posologie plus adéquate). On traite la schizophrénie au moyen de médicaments appelés antipsychotiques. Au cours des 10 dernières années, de nouveaux médicaments ont été créés, dont les effets secondaires sont grandement réduits. De plus, on reconnaît maintenant que les chances de stabilisation de la maladie et de rémission éventuelle sont grandement améliorées lorsque des facteurs tels que le soutien social et familial et l’emploi s’ajoutent au traitement pharmacologique.
Les médicaments antipsychotiques agissent à plusieurs niveaux. Ils peuvent avoir un effet calmant immédiat et réduire l’anxiété et l'agitation chez les personnes présentant des symptômes de schizophrénie. Il peut falloir jusqu’à quatre semaines pour réduire des symptômes comme les hallucinations. Les perturbations de la pensée et la paranoïa résistent davantage aux médicaments.
Certains patients refusent de prendre des comprimés, même pendant une courte période de temps, parce qu’ils ne croient pas qu’ils sont malades ou parce qu’ils ont eu des expériences antérieures désagréables. En plus des comprimés, certains médicaments peuvent être administrés par injection, toutes les deux ou trois semaines. Ceux-ci sont particulièrement utiles pour les patients qui tendent à oublier de prendre leurs comprimés.
La quantité croissante de recherches portant sur l’action des médicaments permet d’espérer la création prochaine de meilleurs produits. Il va sans dire que les patients prennent leur médication plus volontiers s’ils en ressentent les bienfaits.
Les schizophrènes sont particulièrement vulnérables et ils ont besoin d’un contexte social favorable : un logement convenable, un revenu, des amis et une famille sensible à leurs besoins et des activités valorisantes. La plupart d’entre eux sont atteints de la maladie à un âge où ils doivent faire leurs choix de carrière, recevoir une formation professionnelle et établir des rapports personnels adultes. Pour cette raison, ils manquent souvent d’aptitudes sociales et professionnelles. En plus de médicaments, ils pourraient donc avoir aussi besoin d'acquérir des aptitudes sociales, d’apprendre à gérer leur argent et à résoudre leurs problèmes. Ceux qui peuvent travailler ont souvent besoin d’améliorer leurs qualifications et de recevoir de l’aide à l’emploi.

Évolution de la schizophrénie

10 ans plus tard
  • 25 % sont complètement guéris
  • 25 % se sont beaucoup améliorés et sont relativement indépendants
  • 25 % se sont améliorés, mais ont encore besoin d'un réseau de soutien important
  • 15 % sont hospitalisés, sans amélioration
  • 10 % sont décédés (surtout par suicide)
Après 30 ans
  • 25 % sont complètement guéris
  • 35% se sont beaucoup améliorés et sont relativement indépendants
  • 15% se sont améliorés, mais ont encore besoin d'un réseau de soutien important
  • 10% sont hospitalisés, sans amélioration
  • 15% sont décédés (surtout par suicide)

    Trouble schizo-affectif

    La description du trouble schizo-affectif qui suit est tirée de la section des prospectus éducatifs de Behavioral Family Therapy for Psychiatric Disorders, de Kim T. Mueser et Shirley M. Glynn, publié par New Harbinger Publications, Inc. (www.newharbinger.com). Deuxième édition, 1999 :

    Le trouble schizo-affectif est une maladie mentale grave semblable à la schizophrénie. Il peut affecter tous les aspects de la vie quotidienne : le travail, les rapports sociaux et les aptitudes à s’occuper de soi-même (comme l’hygiène et la toilette personnelles). Les patients atteints du trouble schizo-affectif peuvent présenter un large éventail de symptômes  : contacts avec la réalité (hallucinations et délires), humeur (p. ex., dépression marquée), manque de motivation, incapacité de connaître le plaisir et manque de concentration. La nature grave des symptômes de ce trouble oblige les personnes affectées à être hospitalisées à diverses reprises pour recevoir leur traitement. On peut décrire l’expérience du trouble schizo-affectif comme étant semblable « au fait de rêver en état d’éveil »; c’est dire qu’il peut être difficile, pour une telle personne, de faire la distinction entre le réel et l’imaginaire.

    La section sur la schizophrénie présente des symptômes tels que les hallucinations, les délires et les perturbations de la pensée, ainsi que les symptômes liés au plaisir et à la concentration. Les symptômes liés à la manie sont présentés dans la section Trouble bipolaire et les symptômes de la dépression, dans la section Dépression.
    Ces descriptions vous aideront à comprendre que le médecin peut avoir de la difficulté à diagnostiquer cette maladie à un stade précoce. Toutefois, quand une personne présente des symptômes de manies, de dépression et de psychose, tous à la fois, pendant une certaine période de temps, le diagnostic de trouble schizo-affectif est le plus probable.

    Trouble bipolaire

    On emploie fréquemment deux termes pour se référer à cette maladie : trouble bipolaire et trouble maniaco-dépressif. Le premier terme est maintenant le plus utilisé car il est moins stigmatisant. Ce trouble se manifeste par des changements d’humeur extrêmes, allant de la dépression, où l'humeur est excessivement basse, à la manie, où l'humeur est excessivement élevée. On ne peut pas comparer ces changements d’humeur à ceux que connaissent normalement la plupart des gens. Ils peuvent être dévastateurs : perturbations des rapports humains, perte d'emploi, difficultés financières (souvent liées à des dépenses excessives). Cependant, tout comme la dépression, ce trouble peut se traiter de façon à permettre aux patients de mener une vie relativement normale. Pour plus de détails sur les symptômes de la dépression, voyez Dépression. Les symptômes qui suivent sont ceux de la manie (humeur excessivement élevée).

    Symptômes caractéristiques de la manie

    • euphorie non justifiée
    • irritabilité non justifiée
    • insomnie grave
    • idées de grandeur
    • flot de paroles
    • idées décousues ou débridées
    • désir sexuel accru
    • déploiement inhabituel d’énergie
    • mauvais jugement
    • difficultés de concentration
    • dépenses excessives
    • comportement social déplacé
    • euphorie
    • comportement provoquant, agressif ou importun
    • manque de conscience de son état
    L’hypomanie est une forme légère ou modérée de manie, où la personne affectée peut se sentir très bien. Cependant, cela peut se transformer en manie grave ou en dépression.

    Symptômes psychotiques

    Dans certains cas, les symptômes maniaques ou dépressifs peuvent s’accompagner de symptômes psychotiques. Psychose veut dire perte du contact avec la réalité pendant certaines périodes de temps. Les symptômes psychotiques se caractérisent par des perceptions erronées, comme des hallucinations visuelles, auditives ou autres et des délires : des croyances erronées résistant à toute pensée logique. De telles illusions tendent à correspondre aux humeurs euphoriques ou déprimées. Vous pouvez trouver plus de détails sur les symptômes psychotiques dans la section Schizophrénie.

    Quelles sont les personnes à risque?

    N’importe qui peut-être à risque.

    Cause ou causes

    Les causes de ces troubles ne sont pas encore connues. Cependant, beaucoup de projets de recherche, utilisant de nouveaux outils et de nouvelles ressources technologiques, sont en cours.

    Diagnostic de la manie

    Jusqu’ici, il n’existe pas d’analyse de sang ou de scintigraphie cérébrale pouvant aider le médecin à diagnostiquer cette maladie. Nous devons nous fier à des renseignements anecdotiques fournis par les patients et leur famille. Le patient devrait passer un examen physique et mental complet et un professionnel de la santé devrait prendre ses antécédents médicaux détaillés. Dans certains cas, le diagnostic peut être obscurci par plusieurs traits présents dans d’autres maladies mentales et doit nécessiter plus de temps qu’on s’y attendrait.
    Le site Web du NIMH (National Institute of Mental Health US) offre les commentaires suivants provenant de personnes atteintes du trouble bipolaire; ils présentent une perspective valable sur les variations d’humeur qu’entraîne cette maladie :
    Dépression: Je doute absolument de ma capacité de faire quoi que ce soit correctement. J’ai l’impression que mon esprit a ralenti et s’est vidé au point d’être pratiquement inutile… [Je suis] obsédé… par l’absence totale d’espoir qu’il me reste… Les autres me disent : « T’en fais pas, c’est temporaire, ça va passer, tu vas t’en remettre. » Mais, ils n’ont évidemment aucune idée de ce que je ressens, même s’ils sont convaincus qu’ils comprennent. Si je ne peux plus rien ressentir, si je ne peux plus bouger, penser ou accorder quelque importance que ce soit, à quoi ça sert de continuer?
    Hypomanie: D’abord, quand je suis emballé, c’est fantastique… les idées me passent par la tête à toute vitesse… c’est comme des étoiles filantes qu’on suit jusqu’à ce qu’une autre plus brillante apparaisse… Toute ma timidité disparaît et j’ai soudain tous les mots et les gestes qu’il me faut… tout devient intensément intéressant : les gens ennuyeux, les choses. Je me sens envahi par la sensualité; le désir de séduire et d’être séduit est irrésistible. J’ai ce sentiment incroyable d’être à l’aise, fort, omnipuissant, euphorique, bien dans ma peau, qui me pénètre jusque dans la moelle épinière… je peux faire tout ce que je veux… mais, tout à coup, tout cela change.
    Manie: Les idées qui me passent rapidement par la tête s’accélèrent et il y en a beaucoup trop… un état de confusion accablante remplace la clarté... je ne peux plus suivre… ma mémoire disparaît. Les choses très drôles ne m’amusent plus. Mes amis s’affolent… tout va maintenant à rebrousse-poil… je suis irritable, en colère, effrayé, incontrôlable et piégé.
    À quelle fréquence les humeurs changent-elles?
    Certaines humeurs peuvent durer des semaines ou des mois avant de changer. Dans d’autres cas, chez les patients à cycles rapides, l'humeur change tous les jours et cela rend la vie extrêmement difficile.

L'ASSOCIATION MONDIALE DE LA SCHIZOPHRÉNIE ET DES MALADIES APPARENTÉES
(WORLD FELLOWSHIP FOR SCHIZOPHRENIA AND ALLIED DISORDERS)

19 MacPherson Avenue, Toronto, Ontario, M5R 1W7, Canada
Courriel: info@world-schizophrenia.org