lundi 27 mai 2013

Un Chinois enfermé dans une cage pendant onze ans


Un Chinois enfermé dans une cage pendant onze ans par sa famille


Photo prise le 24 mai 2013. La mère de Wu Yuanhong sert le repas de son fils, un Chinois de 42 ans atteint de troubles mentaux qui a été enfermé par sa famille pendant 11 ans après avoir tué un enfant

FAITS DIVERS - Ce malade mental avait tué un enfant de 13 ans mais les autorités l'ont remis à sa famille car il n'a pas été considéré comme responsable en raison de sa maladie...

Un quotidien chinois rapporte ce lundi un tragique fait divers, conséquence de l'absence de structures pour prendre en charge les malades mentaux en Chine.
Selon le Xinxi Ribao, un Chinois atteint de maladie mentale est enfermé dans une cage depuis 11 ans par sa propre famille. Agé de 42 ans, Wu Yuanhong est montré sur des photos assis sur des couvertures, les pieds attachés par une lourde chaîne et en sous-vêtements.
L'homme avait été diagnostiqué schizophrène à l'âge de 15 ans, selon le journal qui ajoute qu'il avait frappé à mort un enfant de 13 ans en 2001.
L'année suivante, les autorités de la province du Jiangxi (sud-est) l'avaient relâché, Wu n'ayant pas été considéré comme responsable de ses actes en raison de sa maladie, précise le journal.

«Comme recevoir des coups de couteau»

Le malade a alors été menotté, mais comme il se promenait dans son village de Ruichang où il «effrayait» les habitants, sa mère lui construisit une première cage, de laquelle il parvint à s'échapper.
Sa famille bâtit alors une structure plus solide. «Mon fils a beau être fou, et avoir battu quelqu'un à mort, le mettre de mes propres mains dans une cage a été très difficile pour moi, c'était comme recevoir des coups de couteau», a raconté sa mère, Wang Muxiang, citée par le journal.

Peu de soins pour les malades mentaux

Beaucoup de malades mentaux ne reçoivent pas de traitement adéquat en Chine en raison d'une absence de moyens et de personnel qualifié, en particulier dans les campagnes.
En 2010, ce pays de plus de 1,3 milliard d'habitants ne comptait qu'environ 20.000 psychiatres, selon un chiffre du ministère de la Santé cité par le quotidien China Daily.
Les autorités évaluent à plus de 16 millions le nombre des personnes atteintes de troubles mentaux graves en Chine.

mercredi 8 mai 2013

Ecole: Harcèlement moral contre une fillette

Ecole: Harcèlement moral contre une fillette de maternelle

Dans une classe de maternelle à Strasbourg. G. VARELA / 20 MINUTES

EDUCATION – Les faits auraient été commis par une élève du même âge. Les parents ont porté plainte...

Crachats et insultes en maternelle. Les parents d'une fillette de six ans scolarisée à Bussac-Forêt (Charente-Maritime) ont déposé plainte samedi pour «harcèlement moral», assurant que leur fille est harcelée par une camarade de sa classe de grande section, a confirmé ce mardi la gendarmerie.
La plainte révélée par Sud Ouest, citant notamment la fillette et ses parents, vise aussi des «agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail pouvant porter atteinte aux droits, à la dignité, à la santé ou à l'avenir professionnel d'autrui».

La fillette déscolarisée depuis le 11 mars
«Il est question de crachats, de serrage de cou dans la cour de récréation, chose que les instituteurs ont vue une fois. Il est aussi question de cheveux tirés, de menaces, d’insultes, de coups qui font des bleus», précisent Céline et Bruno Chaintrier, les parents, au quotidien. «Le dimanche soir, à l’idée d’y aller le lundi, elle vomissait. Elle mangeait peu. Elle ne dormait plus. Les cauchemars étaient récurrents.»
Sur les conseils du médecin de famille qui évoque dans plusieurs certificats médicaux «une enfant en souffrance», «harcelée physiquement et psychologiquement par une copine» et «un état de santé nécessitant une éviction de l'école», la fillette est déscolarisée depuis le 11 mars, a indiqué sa mère.
Celle-ci espère, avec cette plainte, «qu'on sache la vérité parce que l'académie reconnaît le harcèlement mais nous force à remettre notre fille à l'école avec la petite qui la harcèle».

La fille d’une enseignante
A la direction des Services départementaux de l'Education nationale, la secrétaire générale Monique Carli précise que «l'inspectrice de l'Education nationale (IEN) de Jonzac suit cette situation de près, qu'elle a rencontré les personnes concernées, assisté à des réunions en lien étroit avec la mairie et la sous-préfecture» et que l'Education nationale «gère ce problème sans précipiter les choses pour un retour vers la scolarisation de la petite fille et une solution durable».
Le fait que le harcèlement soit reproché à la fille d'une enseignante «ne change rien à la situation» toujours selon cette source, qui indique que «l'IEN agit dans la neutralité».

jeudi 2 mai 2013

L'autisme sera désormais dépisté


L'autisme sera désormais dépisté dès l'âge de 18 mois    

SANTÉ

Si le troisième plan autisme, qui prévoit un dépistage dès 18 mois et des changements de méthodes de prise en charge, redonne espoir aux associations, elles restent vigilantes.

Dépistage dès 18 mois et changements de méthodes de prise en charge. L'objectif du troisième plan autisme, dévoilé jeudi, est de rattraper le retard "considérable" pris par la France. "Il s'agit d'améliorer la vie quotidienne de centaines de milliers de personnes", a souligné la ministre de la SantéMarisol Touraine. Un nouveau-né sur 150 serait concerné par ce trouble, qui touche entre 250.000 et 600.000 personnes en France. En France, "de nombreux enfants sont dépistés trop tardivement", a reconnu Marisol Touraine. Et en 2010, "moins d'une personne sur cinq bénéficiait d'un accompagnement adapté".
Avec un budget de 205 millions d'euros, soit 18 millions de plus que le plan précédent, ce plan qui doit s'échelonner de 2014 à 2017 préconise un dépistage dès 18 mois. Le gouvernement veut profiter de la refonte du carnet de santé, en 2015, pour y inclure une grille de dépistage des premiers signes de l'autisme. 
Un "accompagnement tout au long de la vie"
Il prévoit aussi la création de 700 places pour les petits en unités d'enseignements en maternelle. Autre axe fort du plan : "l'accompagnement tout au long de la vie", avec 1.500 places d'accueil en plus pour les adultes autistes. "Nous allons essayer d'améliorer les structures existantes à condition qu'elles s'ouvrent aux méthodes modernes", a précisé Mme Carlotti, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées. 
En France, la prise en charge de l'autisme fait l'objet d'une vive opposition entre les partisans d'une méthode de soin psychanalytique d'une part, qui conduit à l'internement en instituts psychiatriques, et éducatives d'autre part. "En ouvrant ce dossier, j'ai trouvé une situation conflictuelle, un climat tendu", a déclaré Mme Carlotti au Parisien. "Je n'en veux plus. En France depuis quarante ans, l'approche psychanalytique est partout, et aujourd'hui elle concentre tous les moyens. Il est temps de laisser la place à d'autres méthodes pour une raison simple : ce sont celles qui marchent et qui sont recommandées par la Haute autorité de santé" (HAS).
Les approches psychanalytiques mises sur la touche
En 2012, les approches psychanalytiques dans la prise en charge avaient pour la première fois été mises sur la touche par la HAS, à la grande satisfaction des associations et des familles, qui défendent les méthodes éducatives et comportementales. Ces familles seront mieux soutenues, ont aussi promis les deux ministres, en annonçant la création de 350 places "de répit" - accueil de jour ou hébergement temporaire.
Poursuivre la recherche sur l'autisme fait aussi partie des objectifs du plan, qui met enfin l'accent sur la formation, avec l'ambition de sensibiliser 5.000 professionnels de santé, du secteur médico-social et des travailleurs sociaux, aux particularités de l'autisme.
"Il faudra une volonté politique dans la durée"
Pourtant ce plan laisse les associations sur leur faim. "Décevant", a tranché M'Hammed Sajidi, président de l'association Vaincre l'autisme. "Le plan ne prévoit pas la création de places dans des structures innovantes", a-t-il notamment déploré, estimant que la France allait mettre encore plusieurs dizaines années à former des professionnels aux méthodes éducatives. Par ailleurs, les places prévues en maternelles pour les enfants autistes se feront certes "dans des écoles ordinaires, mais cela restera des classes spécialisées, c'est complètement isolant", a-t-il jugé.

Plus mesuré, Vincent Gerhards, président du collectif autisme, qui regroupe près de 200 associations, a salué un plan qui "tourne le dos aux mauvaises pratiques en s'appuyant sur les recommandations de la Haute autorité de santé". "Les bonnes pratiques sont clairement privilégiées dans tous les secteurs", a-t-il reconnu. "Mais on peut avoir quelques inquiétudes", a-t-il poursuivi, relevant que le plan s'appuyait exclusivement sur les structures existantes. "Il faudra une volonté politique dans la durée pour que les choses bougent", a-t-il ajouté, promettant une grande "vigilance" des associations.                   

dimanche 7 avril 2013

Une directrice se pend dans son école


Une directrice se pend dans son école, un enfant de 8 ans découvre le corps

Edité par  avec 
le 07 avril 2013 à 10h18 , mis à jour le 07 avril 2013 à 10h23



FAITS DIVERS

Un enfant de 8 ans a été pris en charge par des psychologues samedi après avoir découvert le corps pendu de la directrice de son école primaire à Belfort.
Un enfant de 8 ans a été pris en charge par des psychologues samedi après avoir découvert le corps sans vie de la directrice de son école. L'enseignante, âgée de 54 ans, s'est suicidée par pendaison.  L'élève a fait la macabre découverte en se rendant aux toilettes. Il a immédiatement donné l'alerte.
La directrice de l'école René-Rücklin, ne travaillait pas ce samedi matin. Par ailleurs, l'établissement était fermé aux élèves, à l'exception d'un cours de "langue et culture d'origine", en l'occurrence d'arabe, dispensé à une vingtaine d'enfants volontaires, a expliqué à l'AFP le directeur académique Patrick Mellon, qui s'est rendu sur place.
Pendue à une rambarde dans la cage d'escalier 
La directrice s'était pendue à une rambarde dans la cage d'escalier. L'élève ayant fait la macabre découverte a été pris en charge par des médecins.
La quinquagénaire n'a laissé aucune lettre qui permettrait d'expliquer son geste ni d'établir un lien éventuel entre cesuicide et son travail. On ne sait donc pas pourquoi elle a choisi de venir à l'école - où elle n'était pas censée travailler samedi - pour mettre fin à ses jours. "Ses collègues savaient qu'elle avait des problèmes personnels", a seulement indiqué la police.
"C'est une très grosse émotion dans le quartier", a souligné le directeur acédémique M. Mellon. Le maire de Belfort et la directrice du cabinet du préfet se sont aussitôt rendus sur les lieux du drame, rapporte L'Est Républicain. Les parents d'élèves auraient été reçus dans la foulée de 13 à 13h30 et une cellule psychologique sera mise en place dès lundi.

mercredi 20 mars 2013

dentiste qui est décédé le Mardi 19/03/2013 à MARSEILLE

à ma dentiste qui est décédé le Mardi 19/03/2013 à 

MARSEILLE

Que D.ieu Repose Son àme en paix!

https://www.facebook.com/dominique.saiman




Le GIPN est intervenu, blessant mortellement le septuagénaire armé qui s'était retranché depuis une heure dans le cabinet dentaire.

Un septuagénaire armé a tué mardi matin une dentiste, avec qui il était vraisemblablement en litige pour une facture, dans le cabinet de la praticienne à Marseille, avant d'être abattu au moment de l'intervention des hommes du GIPN. L'agression a eu lieu en milieu de matinée dans le cabinet dentaire situé dans une tour du centre-ville, près de la très fréquentée place Castellane. 

L'homme, âgé de 71 ans, qui était patient de ce cabinet, a fait irruption dans l'officine muni de deux armes de poing, un pistolet et un revolver, a expliqué sur place le procureur-adjoint de Marseille, Christophe Barret. Il a fait sortir un patient qui était en train de recevoir des soins et très vite, a fait feu sur la dentiste, une femme d'une cinquantaine d'années. "Nous avons pris très rapidement la décision d'intervenir", a ajouté le procureur. "Le forcené a fait feu sur le GIPN qui l'a neutralisé".

Dette d'une centaine d'euros

Appelés dans les minutes qui ont suivi l'alerte, les hommes du Groupe d'intervention de la police nationale sont entrés en action peu après 11 h 30. Plusieurs tirs ont alors été entendus par des témoins. Selon une source proche de l'enquête, l'homme a tiré à deux reprises sur les policiers, qui ont riposté, le blessant mortellement. Selon cette source, quand le GIPN est arrivé, il restait deux ou trois personnes dans le cabinet, dans une salle contiguë. Il n'y a pas eu d'autre blessé, mais trois personnes présentes lors des faits, très choquées, ont été prises en charge par les secours.
D'après cette source proche de l'enquête, l'agresseur était en litige avec le cabinet, pour une dette d'une centaine d'euros. Il n'y a "aucune raison de penser qu'il s'agissait d'un motif crapuleux", a simplement confirmé le représentant du parquet. L'enquête a été confiée par le parquet de Marseille à la Direction interrégionale de la police judiciaire. L'adjointe au maire de Marseille chargée de la Sécurité Caroline Pozmentier, qui s'est rendue sur place, a évoqué "des instants très douloureux pour la ville", s'inclinant "devant la douleur de la famille".

822 incidents impliquant des médecins en 2011

Dès l'alerte donnée, un important périmètre de sécurité avait été installé autour de la tour. Le préfet de police, Jean-Paul Bonnetain, s'est rendu sur les lieux, ainsi que le patron de la police judiciaire, a constaté un journaliste de l'Agence France-Presse. Les marins-pompiers avaient également positionné un dispositif préventif sur les lieux, avec six engins et une vingtaine d'hommes.
D'après les derniers chiffres disponibles, 822 déclarations d'incidents ont été transmises en 2011 par des médecins au Conseil national de l'ordre (920 en 2010, 512 en 2009), selon l'Observatoire de la délinquance. Près de 57 % ont eu lieu au cabinet. Les agressions physiques représentaient 12 % du total des incidents (+ 20 % par rapport à 2009), les agressions verbales et menaces 70 % (+ 95 %). Près de 26 % étaient liés à des problèmes de prise en charge, devant les vols ou tentatives (20 %), un refus de prescription (15,5 %) et un temps d'attente jugé excessif (8,6 %). Moins de la moitié ont fait l'objet d'un dépôt de plainte ou d'un signalement.